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La législation

On trouvera ici une brève sélection des accords, ententes et autres textes législatifs que le Canada a adoptés ou ratifiés dans le domaine de la diversité. Les premiers textes avaient souvent pour objectif de régler des différends politiques ou de veiller à ce que les activités humaines ne menacent pas les gains économiques dérivés de la nature. Ce n'est qu'assez récemment que la législation a commencé à prendre en considération l'importance de la diversité et de la nature dans une perspective écologique plus vaste mais aussi, simplement, en elles-mêmes.

Lois, accords, ententes

1885 Fondation par décret du Parc national de Banff
Premier parc national du Canada et troisième du monde, Banff a été conçu à l'origine pour servir de centre de villégiature et de parc de loisirs en plein air. Les documents de fondation ne lui attribuaient pas explicitement un rôle de conservation.

1973 Loi sur les espèces sauvages du Canada [link]
Cette loi autorise le gouvernement fédéral à acquérir des terres pour créer des réserves fauniques nationales, des refuges protégés contre la chasse et autres perturbations des habitats. Elle permet également de désigner et de protéger des régions marines. En 1996, 48 réserves nationales de faune avaient ainsi été établies, ce qui représentait 489 332 hectares d'habitats protégés.

1988 Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE) [link]
La LCPE regroupe plusieurs lois portant sur les normes environnementales, la protection et les pénalités en cas d'infraction. Elle s'intéresse en premier lieu à la réglementation de la pollution.

1988 RESCAPÉ [link]
Le programme RESCAPÉ, Rétablissement des ESpèces CAnadiennes en PÉril, définit des mesures visant à rétablir les espèces menacées et à prévenir la détérioration de la situation des espèces dans leur ensemble, qu'elles soient en danger ou non. Le RESCAPÉ se consacre essentiellement aux vertébrés terrestres, mais il protège aussi certaines plantes et un écosystème.(www.ec.gc.ca/press/sar4_b_e.htm).

1990 " Une politique des espèces sauvages pour le Canada " [link]
Ce texte législatif a redéfini en profondeur notre manière d'envisager la conservation en ceci qu'il délaissait l'approche parcellaire qui avait cours jusque-là pour privilégier le maintien et la restauration de la biodiversité et des processus écologiques dans leur globalité.

1991 Groupe consultatif canadien pour la Convention sur la biodiversité [link]
Mis sur pied à l'origine pour conseiller les instances gouvernementales dans le cadre des négociations entourant la conclusion d'une convention internationale sur la conservation de la biodiversité, ce groupe s'appelle aujourd'hui le Forum canadien sur la biodiversité et se compose d'organismes non gouvernementaux (ONG) et d'autres représentants. Son mandat consiste à conseiller le gouvernement fédéral sur les questions de biodiversité.

1992 Déclaration d'engagement en vue d'achever les réseaux d'aires protégées du Canada [link]
Ce document signé par les gouvernements provinciaux et fédéral confirme l'engagement du Canada à établir un réseau d'aires nationales protégées représentant les 39 régions écologiques canadiennes. Pour atteindre ce but, il faudra établir 14 nouveaux parcs et porter à 3 % de l'ensemble du territoire national la part réservée aux zones fédérales protégées.

1992 Stratégie nationale sur les forêts [link]
Ce document définit un plan visant à réaliser une classification écologique des terres forestières, à mettre sur pied un réseau de zones protégées représentatif des forêts canadiennes, à dresser un inventaire forestier exhaustif et à élaborer un système d'indicateurs nationaux applicables à l'aménagement forestier durable.

1994-Évaluation scientifique canadienne de la biodiversité
L'Évaluation scientifique canadienne de la biodiversité fait le point sur l'état de la biodiversité, sur les impacts de l'activité humaine et sur la pertinence du choix des aires protégées au Canada. L'objectif de ce projet était de cerner les paramètres à prendre en considération dans l'élaboration de la Stratégie canadienne de la biodiversité que le Canada avait l'obligation de mettre sur pied aux termes de la Convention sur la diversité biologique. Les conclusions de l'Évaluation scientifique canadienne de la biodiversité ont donc défini les grands axes de la Stratégie canadienne de la biodiversité.

1994 Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM) [link]
Cette loi interdit de faire le trafic des oiseaux migrateurs et de les chasser à des fins de commercialisation. Elle autorise en outre le gouvernement fédéral à établir dans les zones les plus sensibles pour les oiseaux migrateurs des refuges qui les mettent à l'abri de la chasse abusive et de la destruction de leurs habitats.

1995 Stratégie canadienne de la biodiversité [link]
L'adoption de la Stratégie canadienne de la biodiversité fait partie intégrante des engagements pris par le Canada dans le cadre de la Convention internationale sur la diversité biologique. Cette stratégie a été mise sur pied par un groupe de travail composé notamment de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, des milieux universitaires, de l'industrie et d'organismes non gouvernementaux (ONG). Elle constitue en fait un guide pour la concrétisation des engagements pris par le Canada dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Elle indique des moyens à prendre pour a) Préserver la biodiversité et favoriser une utilisation durable des ressources; b) Améliorer notre connaissance des écosystèmes et nos méthodes de gestion écosystémique; c) Établir des mesures incitatives et des lois pour favoriser la conservation de la biodiversité; et d) Sensibiliser le public à la nécessité de préserver la biodiversité.

1995 Loi canadienne sur l'évaluation environnementale [link]
L'objectif de cette loi est de veiller à ce que les projets du gouvernement fédéral et des sociétés d'État fassent l'objet d'évaluations environnementales rigoureuses et à ce que le public soit consulté dans le cadre de ces études.

1996 Loi concernant la protection d'espèces animales et végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial - WAPPRIITA [link]
La WAPPRIITA, la Loi concernant la protection d'espèces animales et végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial, instaure des mesures de contrôle plus strictes en vue d'enrayer le commerce illégal des espèces animales et végétales et de mettre un terme au commerce des espèces menacées. Cette loi concrétise les engagements pris par le Canada dans le cadre de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

1996 Dépôt du projet de loi C-65 [link]
S'il avait été adopté, ce projet serait devenu la première loi canadienne de protection des espèces en voie de disparition ou menacées. L'insuffisance des dispositions concernant les espèces sur terres privées suscitait cependant certaines inquiétudes. La Loi aurait en outre conféré au Conseil des ministres la possibilité de passer outre les recommandations du COSEPAC, permettant ainsi aux considérations politiques de s'immiscer dans le processus de classification des espèces.

1996 Accord national pour la protection des espèces en péril [link]
Les ministres provinciaux et fédéral ont accordé leur approbation de principe à cet accord qui oblige les différents paliers de gouvernement à appliquer la législation et à mettre en œuvre les programmes assurant la protection des espèces menacées et de leurs habitats.

1997 Loi sur les océans [link]
Cette Loi définit une " zone économique exclusive " du Canada qui s'étend jusqu'à 200 milles marins des côtes canadiennes et qui représente donc presque cinq millions de km2 d'océan. Dans cette zone, le Canada a toute souveraineté pour faire respecter ses droits et doit assumer ses responsabilités quant à l'exploration et à l'exploitation des ressources biologiques et non biologiques. Le ministre des Pêches et des Océans peut élaborer et implanter des projets de développement durable et de gestion des ressources marines. Il peut en outre établir des zones de protection marine et faire appliquer des directives concernant la qualité du milieu marin.

2000 Rapport de la Commission sur l'intégrité écologique des parcs nationaux du Canada [link]
Les conclusions de ce groupe ne sont guère encourageantes : les parcs du Canada sont exposés à d'importantes menaces provenant à la fois de l'intérieur et de l'extérieur de leurs frontières et leur intégrité écologique est fortement compromise.

2000 Réponse du ministère au Rapport de la Commission sur l'intégrité écologique des parcs nationaux du Canada [link]
C'est en partie dans la foulée du dépôt du rapport de la Commission sur l'intégrité écologique des parcs nationaux du Canada que le gouvernement fédéral a apporté des modifications à la Loi sur les Parcs nationaux, rappelant une fois de plus que les méthodes et procédures de gestion des parcs doivent notamment viser à préserver ou rétablir l'intégrité écologique de ces espaces.

2000 Loi sur les espèces en péril (LEP) [link]
Le déclenchement des élections, en octobre 2000, a tué dans l'œuf le processus d'adoption de cette loi qui aurait protégé directement non seulement les espèces en péril, mais aussi leurs habitats. Le projet de LEP prévoyait en outre qu'un organisme (le COSEPAC) évaluerait d'une manière scientifique le statut des espèces, et ce, en toute indépendance par rapport au gouvernement fédéral. La loi se serait appliquée à toutes les terres du Canada. La responsabilité de la loi aurait incombé au ministre des Pêches et des Océans pour les espèces aquatiques, au ministre du Patrimoine pour les espèces vivant dans les parcs nationaux, et à Environnement Canada pour toutes les autres espèces et les autres habitats.

 

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