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Les organismes internationaux

En plus d'agir à l'intérieur de ses frontières, le Canada est membre de différents organismes internationaux et signataire de plusieurs accords visant à préserver la diversité sur l'ensemble de la planète.

La liste ci-dessous en rappelle quelques-uns, qui sont classés par ordre chronologique. Le calendrier en indique plusieurs d'autres.

Organismes et accords internationaux

1909 Traité des eaux limitrophes [lien]
Ce traité fonde la Commission mixte internationale [lien] chargée de prévenir ou de résoudre les différends et d'aider les gouvernements du Canada et des États-Unis à partager entre eux d'une manière équitable et responsable leurs plans d'eau communs, en particulier les Grands Lacs. Le rôle de la Commission consiste essentiellement à faire respecter le Traité des eaux limitrophes de 1909 [lien], l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs [lien] et l'Accord sur la qualité de l'air [lien].

1916 Convention concernant les oiseaux migrateurs
L'habitat des oiseaux migrateurs couvrant plusieurs pays, la coopération internationale est indispensable pour assurer leur protection. Le Canada et les États-Unis ont conclu la Convention concernant les oiseaux migrateurs pour empêcher l'extinction de ces animaux et pour définir les règles encadrant leur protection dans les deux pays. Toutefois, la première loi adoptée dans ce domaine visait uniquement les oiseaux que les humains considéraient comme utiles ou importants pour eux-mêmes, par exemple les chanteurs et les insectivores, et n'assurait aucune protection aux oiseaux considérés comme ravageurs ou autrement nuisibles tels que les faucons, les chouettes ou les corneilles.

1971 Convention de Ramsar [lien]
RamsarOfficiellement dénommée " Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau ", cette convention avait à l'origine pour objectif de conserver les zones humides en vue de préserver les oiseaux aquatiques. Sa portée s'est élargie depuis et elle vise maintenant à conserver les zones humides en soi. La Convention de Ramsar, qui regroupe aujourd'hui 121 pays, intervient pour préserver les zones humides d'importance internationale et propose des moyens d'utiliser ces ressources d'une manière judicieuse et durable.

1971 Programme Humanité et biosphère (Man and Biosphere - MAB) de l'UNESCO [lien]
MABLa convention de Séville a établi le cadre d'un réseau mondial de réserves écologiques bien différentes des modèles habituels. Ces zones doivent en effet permettre d'étudier de nouvelles manières d'intégrer la conservation, le développement et les recherches scientifiques dans le but d'aider les êtres humains à vivre en harmonie avec la nature. Les réserves de biosphère se composent d'une zone consacrée strictement à la protection de l'environnement, d'une zone " tampon " qui associe conservation et utilisation humaine, et d'une zone de transition qui autorise les activités humaines n'exerçant pas d'impacts négatifs sur le territoire protégé. Le Canada possède six réserves de biosphère; une autre zone est à l'étude.

1972 Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de l'UNESCO [lien]
Natural HeritageLa Convention concernant la protection du patrimoine mondial de l'UNESCO a défini un réseau de sites naturels particulièrement importants et donc, à protéger. Ces " sites du patrimoine mondial " sont sélectionnés parce qu'ils présentent des caractéristiques physiques, biologiques ou géologiques exceptionnelles, qu'ils regroupent des habitats d'espèces végétales ou animales menacées ou qu'ils comportent des zones importantes du point de vue de la science, de la beauté naturelle ou de la conservation. En mai 2000, 160 pays avaient signé la Convention et le réseau regroupait 630 sites dans le monde entier. La Convention prévoit aussi l'établissement d'une liste du patrimoine mondial en péril ainsi que la mise sur pied de mesures pour protéger ces sites. On dénombre actuellement 12 sites du patrimoine mondial au Canada.

1972 Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain (Conférence de Stockholm) [lien]
Précurseur de la Conférence de Rio de 1992 (voir ci-dessous), cette conférence établissait que les êtres humains font partie de l'environnement et qu'ils exercent une incidence sur lui en même temps qu'ils sont soumis à ses impacts. Elle a débouché sur l'élaboration d'un plan d'action portant notamment sur les évaluations et sur la gestion environnementales.

1972 Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs [lien]
Amendé en 1978 puis en 1987, cet accord conclu par le Canada et les États-Unis visait à l'origine à réduire l'eutrophisation des Grands Lacs (en particulier, les accumulations de phosphore). Sa portée a été élargie depuis et englobe maintenant les substances toxiques

1973 Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) [lien]
CITESCette convention regroupant 152 pays interdit le commerce international de représentants d'espèces en danger et de leurs dérivés et encadre les échanges portant sur des espèces susceptibles de devenir menacées.

1980 Stratégie mondiale de la conservation
Ce précurseur de la Convention internationale sur la diversité biologique avait pour objectif d'inciter les pays à se doter de stratégies nationales de conservation et à les mettre en œuvre.

1982 Charte mondiale de la nature des Nations Unies [lien]
Cette résolution exhorte les nations à reconnaître le rôle vital que joue la nature dans la survie de notre société, à la préserver et à promouvoir sa conservation.

1982 Convention des Nations Unies sur le droit de la mer [lien]
Cette convention vise à résoudre les problèmes de la durabilité des prises halieutiques et de la conservation des espèces aquatiques et de leurs habitats.

1986 Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS) [lien]
Waterfowl Management Plan (Conclu à l'origine entre les États-Unis et le Canada; le Mexique a signé l'accord en 1994.) Alarmés par la baisse des effectifs des oiseaux d'eau (par exemple, les oies et les canards), le Canada et les États-Unis ont établi ce plan pour protéger les terres humides et les milieux secs dont ces espèces ont besoin pour vivre. À terme, ce programme vise à ramener les populations d'oiseaux aquatiques à leurs niveaux des années 1970.

1988 Programme des Nations Unies sur l'environnement (PNUE) - Diversité
Le deuxième groupe de travail spécial sur la diversité biologique s'est réuni en novembre 1988. Convoqué par le Conseil d'administration du PNUE, il avait pour mission d'évaluer la nécessité d'adopter une convention sur la diversité biologique et, le cas échéant, de déterminer la forme qu'elle pourrait prendre. Ayant constaté que les questions relatives à la biodiversité sont traitées séparément dans d'autres conventions des NU, les experts ont conclu néanmoins que la fragmentation de ces instruments ne permettait pas d'aborder d'une manière efficace les questionnements et les problèmes mondiaux entourant la biodiversité. Leur avis a été entendu et a débouché sur la tenue du Sommet de la Terre de 1992 (voir plus bas).

1989 Réunion du groupe de travail d'experts juridiques et techniques du PNUE
Ce groupe a été réuni pour définir un instrument légal international visant à promouvoir la conservation de la diversité biologique et son utilisation durable. Les experts devaient notamment tenir compte de la nécessité de répartir les coûts et les avantages entre les pays développés et les pays en développement. Ils devaient également envisager des méthodes susceptibles de favoriser et d'appuyer les initiatives locales.

1991 Annonces relatives au Programme de conservation de la faune et de la flore arctiques (CAFF) [lien]
CAFF Le Programme de conservation de la faune et de la flore arctiques (CAFF) a été mis sur pied pour protéger les espèces arctiques et porte sur une région circumpolaire très vaste.

1992 Action 21 [lien]
Action 21 est un accord conclu par plus de 178 états et par des organismes des NU. Il énonce pour le XXIe siècle plusieurs objectifs concernant les interventions environnementales et le développement durable. Cet accord à long terme propose des suggestions sur plusieurs dimensions économiques et sociales, sur les ressources naturelles et sur l'octroi aux groupes traditionnellement marginalisés d'une place plus importante dans les discussions et les décisions. L'accord Action 21 a été signé lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED, voir plus bas).

1992 Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) [lien]
Également désignée sous le nom de " Sommet de la Terre " ou " Sommet de Rio ", cette conférence des Nations Unies qui s'est tenue au Brésil a donné lieu à différentes déclarations telles que la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement, la déclaration des principes relatifs aux forêts et à leur gestion écologiquement viable, la Convention sur la diversité biologique et Action 21. La Convention est entrée en vigueur le 29 décembre 1993. Depuis, pour souligner cet événement, le Jour de la biodiversité est célébré chaque année le 29 décembre.

1992 Convention sur la diversité biologique (Conférence de Rio; Sommet de la Terre; Sommet " Planète Terre ") [lien]
Cette Convention signée par de nombreux pays lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) de 1992 (voir plus haut) est un accord international ayant force exécutoire. Elle oblige les pays signataires à élaborer un plan d'action visant à préserver la biodiversité et prévoit une dynamisation de la coopération internationale en vue de faciliter la concrétisation de ce but. Ses dispositions portent notamment sur la conservation de la diversité biologique, sur l'utilisation durable de ses composantes et sur le partage équitable et juste des gains générés par l'exploitation des ressources génétiques. Le Canada a été le premier pays industrialisé à la ratifier.

 

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